Les pois chiches, une histoire de trempage
Je ne suis pas une fan des légumineuses en boîte de conserve, ou même en bocal, que je trouve souvent très (trop) cuites.
Mais je les utilise quand même, car il faut se faire une raison : la nuit de trempage des pois chiches, c’est rédhibitoire en termes de créativité.
J’ai bien essayé l’astuce qui consiste à en faire cuire encore secs quelques minutes, puis les laisser gonfler dans l’eau chaude pendant une heure avant de les cuisiner, mais cela n’a pas été une franche réussite.
Au final, il n’auront jamais pris le volume qu’a un beau pois chiche lorsqu’il a bien gonflé dans l’eau froide.
Sans compter que dans certaines recettes, comme les falafels, par exemple, il doivent surtout ne pas cuire !
La solution ? Je l’ai trouvée au détour d’un blog nord-américain, ce genre de solution dont on dit, une fois qu’on vous l’a énoncée: “bon sang, mais c’est bien sûr”!
Faire tremper les pois chiches, puis les congeler encore crus.
Dorénavant, je mets donc tremper un kilo de pois chiches toute une nuit, et je les congèle le lendemain en quatre paquets. Il suffira ensuite de les laisser décongeler dans de l’eau tiède pour pouvoir les utiliser normalement.
Une fois cuits, les pois chiches d’un de ces paquets pèsent un peu plus que le poids du contenu d’une grande boite de conserve (530 g).
Voilà, plus d’excuses pour ne pas décider de confectionner une recette à base de pois chiches, pourvu qu’on ait quand même 2 à 3 heures devant soi !